Un polar musical dont le rock n'est pas l'argument principal, ça change un peu. Pas le jazz, non plus, qui rime avec la noirceur d'après-guerre, mais l'opéra façon "Diva", comme Beineix nous l'avait vendu sur un roman de Delacorta. Riche et mélomane, Gérard Gémeaux meurt d'un accident suspect en laissant un magot en bitcoins sur un compte fermé par un code à 80 caractères. Du Miserere d'Allegri au Requiem de Verdi, c'est une vingtaine d'œuvres qui ont servi au chiffrage. Et au cœur de l'énigme, une magnifique cantatrice dont le cœur est à prendre.
Le Code et la Diva – Christian Grenier – Rouergue noir – 416 pages – 23€ - ***
Lionel Germain