Un monde rongé par l’entropie dans lequel les objets du quotidien perdent leur forme usuelle. Un environnement où n’existe que ce qui est nommé, étiqueté. Un monde blanc, froid, vide. De petites colonies humaines y sont soumises à un contrôle total régissant jusqu’à l’hygiène intime. Cette dystopie aux accents kafkaïens est le premier roman d’une jeune suédoise qui dit n’avoir pas lu 1984 d’Orwell.
Amatka - Karin Tidbeck - Traduit de l’anglais et du suédois par luvan - La Volte - 217 pages - 20€ - Folio Gallimard - 320 pages - 8,50€ - ****
François Rahier – Sud-Ouest-dimanche – 22 avril 2018