Même si on rêve parfois du thriller en forme de haïku, Sandrone Dazieri ne ménage pas sa peine pour animer ses 500 pages. On y croise deux personnages hors normes, une femme flic rescapée d'un désastre professionnel, et un consultant aguerri par son passé de petite victime. Les méchants mitonnent un complot dont l'enfance est le cœur de cible. Au "nom du père", certains fils ont du souci à se faire.
Tu tueras le père – Sandrone Dazieri – Traduit de l'italien par Delphine Gachet – Robert Laffont – 552 pages – 21€ - ***
Lionel Germain - Sud-Ouest-dimanche – 10 janvier 2016