Carlo Monterossi est devenu riche par hasard au moyen d'une idée débile exploitée jusqu'à l'essorage définitif de son amour propre par la télévision. Mais son vrai problème, ce sont plutôt les mobiles de ceux qui cherchent à l'assassiner. Dans un premier roman bourré de talents mais pas mal décousu, Alessandro Robecchi aligne des tueurs venus de tous les horizons pour régler dans Milan les contentieux du nazisme européen. Polar lombard un peu bavard, mais avec du swing et de l'humour.
Ceci n'est pas une chanson d'amour – Alessandro Robecchi – Traduit de l'italien par Paolo Bellomo – Éditions de l'Aube, collection Aube noire – 416 pages – 19,90€ - ***
Lionel Germain