Le 22 novembre 1963, une jeune journaliste, Jean Boyd, croise la route d'un ancien marine, Lee Oswald, et ce simple contre-temps renverse le cours de l'Histoire.
R.J. Ellory accorde un sursis à John Fitzgerald Kennedy pour mieux dépoussiérer les zones d'ombre de la présidence. On sait qu'elles ne manquent pas et que les femmes y occupent une grande place. A travers l'enquête d'un autre journaliste, Mitch Newman, c'est l'arrière-plan sordide où évolue le charismatique président qui révèle les failles de la Maison-Blanche. Et comme toujours, Ellory fait preuve d'un talent incroyable pour donner vie à ses personnages.
Le jour où Kennedy n'est pas mort – R.J. Ellory – Traduit de l'anglais par Fabrice Pointeau – Sonatine – 432 pages – 22€ - ***
Lionel Germain