Dans
un premier chapitre assez rude, Gilles Vincent raconte cet été 1936 où
républicains et franquistes s'affrontaient en Andalousie. Un personnage
sinistre, surnommé "El Capitan" organise l'exécution sommaire et
humiliante de Garcia Lorca. Soixante-quinze ans plus tard, objet d'une quête
amoureuse délirante, le poète se retrouve au centre d'un règlement de comptes
sanglant. Un rappel très documenté des mauvais démons de la guerre d'Espagne et
du terrorisme basque.
Beso de la muerte – Gilles
Vincent – Jigal – 248 pages – 18€ - ***
Lionel Germain – Sud-Ouest-dimanche – 31 mars 2013