L'amour
a déserté le pré. Entre sa mère Madeleine et ses potes de bistrots, Bertrand
vit une grande solitude affective. L'amour flou avec sa Marijka s'est noyé dans
l'eau de vie. Les coups dans le nez, c'est au sens propre. La rédemption
pourrait venir de Marianne. SDF endurcie, elle a appris à se faire respecter.
Malheureusement, son amitié avec Madeleine, la mère de toutes les bouteilles,
ne présage rien de bon pour Bertrand et ses vilains secrets enterrés dans le
jardin. Noir de tourbe.
Le paradis pour demeure –
Pierre d'Ovidio – Presses de la Cité – 240 pages – 19,50€ - **
Lionel Germain – Sud-Ouest-dimanche – 21 avril 2013