Confession d'un père à sa fille, le roman de Neil
Gordon est un retour instructif sur la dérive du mouvement contestataire
américain des années soixante. C'est à cause des promesses trahies que les
étudiants ont basculé dans le Weatherman en référence à Dylan. Quand ils
réalisent que le Voting Rights Act n'a été voté qu'en 1965, soit un siècle
après la Guerre de Sécession, leur colère les transforme en rebelles. Braquage,
clandestinité, drogue, Vietnam: ce monde était le nôtre.
Le dernier d'entre nous –
Neil Gordon – 10/18 – Traduit de l'anglais par Éric Moreau – 570 pages – 9,60€
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Lionel Germain - Sud-Ouest-dimanche – 14 avril 2013