Que
ce soit Deon Meyer ou plus récemment Mike Nicol, les auteurs sud-africains ne
pêchent pas par excès d'optimisme. La preuve en est avec Roger Smith. La
société qu'il nous décrit n'a guère été sensible à l'angélisme fondateur d'une
réconciliation intercommunautaire. Un homme blanc marié à une métisse est
accusé à tort du meurtre de sa femme. Son persécuteur est un Zoulou raciste
protégé par une carte de flic. Corruption, mariage forcé, violence, détresse
sociale, le tableau est sombre.
Le sable était brûlant –
Roger Smith – traduit de l'anglais par Elsa Maggion – Calmann-Lévy – 344 pages
– 20,90€ - ***
Lionel Germain - Sud-Ouest-dimanche – 14 avril 2013