Ça sent vite le roussi dans un polar quand vous collez deux baltringues sur la même route. En l'occurrence un gamin salement amoché mais propriétaire accidentel d'une valise de dollars et un toubib rayé des cadres, toxico à la recherche d'une dernière ligne. La traque étant bien-sûr menée par un gangster aussi sentimental qu'une bouche d'égout. Un petit joyau australien de noirceur assumée.
La mauvaise pente – Chris Womersley – Traduit de l'anglais (Australie) par Valérie Malfoy – Albin Michel – 334 pages – 20€ - ***
Lionel Germain - Sud-Ouest-dimanche – 28 septembre 2014