Cela pourrait être limpide comme un western, deux frères en cavale après un braquage foireux se réfugient chez une vétérinaire énigmatique pour la contraindre à soigner un des fuyards. La prise d'otage va vite se révéler cauchemardesque. Karine Giébel excelle à nous entraîner dans la forêt obscure, jamais loin des repaires du divin marquis où les contes finissent mal et où le crime d'amour se confond souvent avec l'amour du crime. Suspense et gros frissons.
Purgatoire des innocents – Karine Giébel – Pocket – 640 pages – 8,10€ - **
Lionel Germain – Sud-Ouest-dimanche – 19 octobre 2014