Tout
commence par cette magie du stade quand Tony, joueur de Newcastle, marque son
but contre Arsenal. Maître du monde dans les grondements euphoriques de la
foule, on est en 1984 et il ne sait pas encore que sa ville agonise. Toxico
bedonnant, il partage trente ans plus tard, avec les vaincus de la guerre qui
opposa les mineurs de Coldwell aux Conservateurs, le prix exorbitant de la
défaite.
Né sous les coups – Martyn
Waites – Traduit de l'anglais par Alexis Nolent – Rivages – 461 pages – 22€ -
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Lionel Germain - Sud-Ouest-dimanche – 20 octobre
2013