L'auteur
a une affection coupable pour les crapules. Fils d'agent secret, il flaire les
caniveaux républicains et découvre que c'est dans les égouts qu'on touille les
meilleures soupes démocratiques. Comme Ellroy, il nous apprend que les basses
besognes ont précédé les grandes légendes mitonnées par les scénaristes de
l'ombre. Dormez tranquilles, rien ne transpire du sang et des larmes versées
dans les soupentes.
Les Nettoyeurs – David
Defendi – Fayard – 183 pages – 15€ - **
Lionel Germain - Sud-Ouest-dimanche – 6 octobre
2013