C'est
un schéma narratif à peine plus sophistiqué que celui des romans-photos où
l'intrigue policière n'est souvent destinée qu'à pimenter l'histoire de cœur. Le
crime permet de différer les projets amoureux d'une jolie psy pour un bel
avocat soupçonné du meurtre de sa femme. Dans ce registre, Carlene Thompson,
qui connaît pourtant bien ses gammes, exécute une partition un peu trop
conforme à la demande.
Jusqu'à la fin – Carlene
Thompson – Traduit de l'américain par Anaïs Goacolou – Toucan noir – 352 pages
– 20€ - *
Lionel Germain