Comme
le rappelle prudemment l'éditeur en quatrième de couverture, le 64, ce n'est
pas le 93. Ici, on colle au cul des vaches pas au pot des Audi du dernier
Go-Fast. N'empêche, malgré l'essoufflement des tuyères de Lacq, on trouve dans
les cités de Mourenx les derniers fruits de l'immigration occupés à grappiller
les miettes du festin industriel. Quand les vautours de la reconversion mettent
le feu aux poudres, ça donne un joli tango campagnard. Un bon polar délocalisé.
Alarme en Béarn – Thomas
Aden – Cairn – 220 pages – 12,50€ - **
Lionel Germain – Sud-Ouest-dimanche – 2 juin 2013