Hervé
Delouche le dit dans sa préface, Thierry Jonquet n'était pas un théoricien, ni
du polar ni de la vie tout court. Militant politique puis travailleur social
devenu romancier au début des années 80, il s'intéresse dans ce recueil de nouvelles aux accidents de parcours. C'est certes l'une des règles du genre mais sans cultiver l'obsession d'une pirouette finale, il s'attarde avec tendresse sur la trajectoire
de ces vaincus qui se rebiffent et cherchent une lueur dans la nuit.
400 coups de ciseaux –
Thierry Jonquet – Seuil – 240 pages – 17€ - **
Lionel Germain