Calum
MacLean est un professionnel. Quand le caïd de Glasgow lui demande de buter un
dealer, pas la peine de lui faire un dessin. En véritable artisan, il aime
son indépendance et travaille seul. La guerre des chefs va compromettre
cette jolie fiction.
Métaphore de la brutalité des rapports sociaux, ce roman
d'un nouveau venu dans le polar britannique ridiculise le mythe de
l'auto-entrepreneur criminel là où comme partout la concentration des pouvoirs est
la règle.
Il faut tuer Lewis Winter –
Malcolm Mackay – Traduit de l'anglais par Fanchita Gonzalez Batlle – Liana Levi
- 288 pages – 17€ - **
Lionel Germain – Sud-Ouest-dimanche – 2 juin 2013