Quinze nouvelles, rarement bonnes au sens propre. Mais Franz Bartelt aime salir la page blanche, se la jouer "mauvais genre" sans penser au polar, au roman noir et aux débats qui élèvent l'âme. Le journaliste de la première nouvelle est un critique qui se rêve correspondant de guerre, sans doute pour oublier les infidélités récurrentes de sa femme. Franz Bartelt est au-delà du cynisme, dans un burlesque cérébral qui provoque quelques scènes de méninges et des mouvements de tripes aux frontières de la bienséance.
Souvenirs du théâtre des opérations – Franz Bartelt – L'Arbre Vengeur – 270 pages – 17€ - ***
Lionel Germain
Lionel Germain