Un petit chef d'œuvre de tendresse que ce personnage de Kouplan, passager clandestin en terre d'asile suédoise (qui renâcle à reconnaître son existence). On pourrait ne pas y croire mais c'est tellement juste et éloigné de tout pathos qu'on s'identifie à ce client des courants d'air, détective privé sans licence, locataire des parvis glacés du métro, embarqué ici dans une enquête des plus classiques sur un mari infidèle.
Libre comme l'air – Sara Lövestam – Traduit du suédois par Esther Sermage – Pocket – 408 pages – 7,90€ - ****
Lionel Germain