Traducteur hongrois de Bret Easton Ellis, Benedek Totth noircit le tableau d'un pays qui sème encore le doute dans la conscience européenne. Ces jeunes psychopathes obsédés par le sexe méchant, les drogues improbables et le rock sidérurgique ne sont pourtant que les héritiers du vide-grenier consumériste. Ils se heurtent aux parois du bocal avec une violence suicidaire. Mourez jeunesse.
Comme des rats morts – Benedek Totth – Traduit du hongrois par Natalia Zaremba-Huzsvai et Charles Zaremba – Actes Sud – 256 pages – 21,80€ - ****
Lionel Germain – Sud-Ouest-dimanche - 3 décembre 2017