La nouvelle qui donne son titre au recueil est un bon exemple d’une des facettes les plus intéressantes de l’anticipation: la fiction spéculative. Peu importe qu’il y ait d’autres planètes habitées ou pas, rien n’empêche d’imaginer Lagash et ses dix soleils, et ce qui arriverait le jour d’une éclipse totale. Une réflexion brillante sur la banale peur du noir. Et du grand, du très grand Asimov.
Quand les ténèbres viendront - Isaac Asimov – Traduit de l’américain par Simone Hilling - Folio SF/Gallimard – 704 pages – 9,80€ - ***
François Rahier – Sud-Ouest-dimanche – 12 novembre 2017