Les temps sont durs pour Karl Kane. Et ses hémorroïdes ne sont qu'un moindre mal. Le temps qui passe est un facteur aggravant pour les mauvais souvenirs. Son adversaire du jour est un ami d'enfance qui prospère sur la cruauté la plus abjecte. Sam Millar n'est pas amateur d'ellipses. Ce qui aurait statut d'outrance ailleurs s'impose chez lui à la faveur d'un style direct et plein d'humour.
Au scalpel – Sam Millar – Traduit de l'anglais par Patrick Raynal – Seuil – 288 pages – 20€ - ***
Lionel Germain