Dans les romans d'Edyr Augusto, il n'y a pas vraiment de gentils. L'écrivain peut-être? C'est à lui qu'un caïd raconte l'histoire de ce coin de Brésil aussi accueillant qu'une mare de piranhas. La prohibition a toujours fait la fortune des gangsters. Ici, c'est le casino clandestin qui enrichit le maître des lieux. Des histoires de bandits voués à la cupidité, au crime, parfois à l'amour mais surtout à la fatalité des morts subites, des destins raccourcis par la reine des tapis verts: la malchance.
Casino Amazonie – Edyr Augusto – Traduit du brésilien par Diniz Galhos – Asphalte – 208 pages – 20€ - ***
Lionel Germain
Lionel Germain