On connaît l’ancrage des comic strips dans la culture dominante, genre Flash Gordon. Mais les super-héros moins convenables des fascicules populaires émargeaient plutôt à gauche, corrigeant Hitler dès les années 30 ou promouvant l’émancipation de la femme. On les retrouve ensuite aux côtés des noirs américains, ou carrément LGBTQ. Détail amusant: le livre donne aussi les clés du "hoodie", le sweat à capuche devenu référent mondial des ados.
Super-héros, une histoire politique - William Blanc – Libertalia - 357 pages - 17€ - ****
François Rahier – Sud-Ouest-dimanche – 13 octobre 2019