Rien ne ressemble moins en apparence à une histoire de justiciers que le roman farceur de Benoît Philippon. On y joue au poker dans des endroits insalubres avec un ramassis d'ordures sans foi ni loi. Seulement au féminin, ça donne "joueuse" et Maxine n'est pas du genre à se laisser marcher sur la quinte flush. Le héros masculin, Zack, a été élevé à la dure. S'il ne se refuse rien à une table de poker, il a gardé un sens moral intact. Avec Maxine et son pote Baloo, ils forment un trio inattendu de redresseurs de torts. Méchamment justes.
Joueuse – Benoît Philippon – Les Arènes Equinox – 368 pages – 18€ - ***
Lionel Germain