Variation chandlérienne sur les standards du roman noir: flic poivrot, âme blessée, ville pourrie et nuit désespérante. Il ne reste plus à l'alto magique de Charlie Parker que de donner le tempo. Dans cette ville de Naples à l'atmosphère aussi apaisée que l'arrière-salle d'un speakeasy, quelques mesures de blues suffiront à l'inspecteur Denis Carbone pour chercher à comprendre le destin des putains moldaves. Classique comme le Palazzo Capone de la via Santa Brigida.
Fragile est la nuit – Angelo Petrella – Traduit de l'italien par Nathalie Bauer – Éditions Philippe Rey – 176 pages – 19€ - ***
Lionel Germain