80 ans après sa disparition, Lovecraft, raciste et misogyne, demeure toujours controversé. D’où l’intérêt de ce livre joliment illustré par Nicolas Fructus qui relève un défi: poursuivre la quête de Randolph Carter, personnage central du roman inachevé du maître. L’auteure, entre amour et détestation, récrit l’histoire d’un point de vue quasi LGBT et retrouve la clé de la porte des rêves.
La Quête onirique de Vellitt Boe - Kij Johnson - Traduit de l’anglais (États-Unis) par Florence Dolisi - Le Bélial’ - 190 pages – 17,90€ - ***
François Rahier – Sud-Ouest-dimanche – 18 mars 2018