Les frayeurs enfantines cimentent parfois le destin des adultes, et c'est le cas pour les quatre fillettes de cette petite ville japonaise. Kanae Minato nous raconte les conséquences du meurtre de leur amie dont elles vont finir par se sentir coupables. Elles paieront, parfois jusque dans leur corps comme Sae qui s'interdit la maturité sexuelle. Le roman éclaire les relations pour le moins surprenantes entre les hommes et les femmes au Japon.
Expiations, celles qui voulaient se souvenir – Kanae Minato – Traduit du japonais par Dominique Sylvain, Saori Nakajima et Frank Sylvain – Atelier Akatombo – 228 pages – 18€ - ***
Lionel Germain