Se méfier du mauvais genre où le crime se raconte avec une tranquille assurance. Apprendre à lire à ses dépens. "Hors la nuit" tremblait de fièvre. "Requiem pour Miranda" flambe de cette douleur dont se nourrissent les grands poèmes. Y-a-t'il un point d'équilibre entre la souffrance et le plaisir? Dans ce théâtre de la cruauté, le texte seul permet d'approcher le silence des victimes et la solitude des bourreaux.
Requiem pour Miranda – Sylvain Kermici – Les Arènes Equinox – 170 pages – 9,90€ - ***
Lionel Germain – Sud-Ouest-dimanche – 16 septembre 2018Lire aussi dans Sud-Ouest