"Le cerveau regorge de corridors bien pires que les lieux matériels." Cette citation d'Emily Dickinson, la mort d'une amie d'enfance et l'interrogation sur la culpabilité de celui que la justice a mis en prison, obsèdent le narrateur écrivain. Avec le même talent que Thomas H. Cook, Valentin Musso s'attarde sur les incertitudes de la mémoire et les non-dits familiaux. Suspense et justesse psychologique.
Dernier été pour Lisa – Valentin Musso – Seuil – 400 pages – 19,90€ - ***
Lionel Germain – Sud-Ouest-dimanche – 16 septembre 2018Lire aussi dans Sud-Ouest