Chroniqueur de villes à l’envers, amateur d’alphabets étranges et de livres-mondes, l’auteur nous entraîne cette fois-ci dans une île sans nom, perdue dans l’Atlantique. De son voyage fictif il ramène une sorte de guide touristique un peu fou: l’île est un labyrinthe de mots qui ne cherchent plus à faire sens et se confondent avec la chair du monde. Une utopie phénoménologique.
L’Âge d’or - Michal Ajvaz - Traduit du tchèque par Michal Pacvoň et Aline Azoulay-Pacvoň - Mirobole éditions - 312 pages - 22 € - ****
François Rahier – Sud-Ouest-dimanche – 10 septembre 2017