Ce n'est jamais l'amour qui mène au crime, c'est le crime qui désigne l'amour comme une cible idéale. Suprême gourmandise du diable, l'amour est innocent, et Arni Thorarinsson écrit le roman de la trahison la plus effroyable. Une femme, un homme, et leur fille, déchirés par la frontière entre le Bien et le Mal, se consument sous nos yeux. Non, ce n'est pas l'amour le coupable mais cet œil étranger plein de haine.
Le Crime – Arni Thorarinsson – Traduit de l'islandais par Éric Boury – Métailié – 144 pages – 17€ - ***
Lionel Germain - Sud-Ouest-dimanche – 13 mars 2016