De la fin de la guerre aux années soixante-dix, Martyn Waites raconte l'énergie bâtisseuse des sociaux-démocrates, entraînant Newcastle dans la brutalité, la corruption et la spéculation immobilière. On découvre les parcours chahutés des hommes et des femmes du peuple, des femmes surtout, comme cette prostituée promise dès l'enfance à la violence des adultes. Portraits sans concession.
La chambre blanche – Martyn Waites – Traduit de l'anglais par Alexis Nolent – Rivages – 430 pages – 22€ - ***
Lionel Germain - Sud-Ouest-dimanche – 7 février 2016