C'est du speed polar. Une qualité qui doit tout au personnage de Stefania, maman célibataire enquêteuse, embarquée sur le front de la vie domestique avec un allant contagieux. On a retrouvé des os bien vieux dans une villa dont les secrets trahissent la période de la guerre: spoliation des Juifs et résistance au fascisme. Et rien que pour la recette des lavarets, on adopte Stéfania.
Mort sur le lac – Cocco et Magella – Traduit de l'italien par Anaïs Bouteille-Bokobza – Calmann-Lévy – 288 pages – 19,50€ - **
Lionel Germain – Sud-Ouest-dimanche – 6 décembre 2015