Tous les collégiens ont été taquinés par l'obscure clarté sur laquelle Andreas Gruber installe un point de fuite destiné à nous perdre. Oxymore des contes pour enfants doublé d'une énigme à résoudre en 48 heures pour éviter la férocité d'un psychopathe obsédé par sa mère, l'intrigue accumule les obstacles. Presque occis mais pas mort, c'est le lecteur qui accorde sa grâce aux héros méritants.
48 heures pour mourir – Andreas Gruber – Traduit de l'allemand (Autriche) par Jean-Marie Argelès – L'Archipel – 418 pages – 22€ - **
Lionel Germain - Sud-Ouest-dimanche – 29 novembre 2015