Pour Jacob, survivant de Birkenau, on est horrifié de dire que le pire reste à venir après son mensonge sur le "livre des spectres" écrit par un compagnon d'infortune. En spéculant sur l'innommable, il est condamné à ne jamais se défaire du cauchemar de sa déportation. L'auteur qui a récemment collaboré avec Bruen, signe là une novella sans concession sur la culpabilité paradoxale des victimes de la barbarie.
Le Mythe d'Isaac Becker – Reed Farrel Coleman – Traduit de l'américain par Pierre Brévignon – Ombres noires – 92 pages – 8€ - **
Lionel Germain – Sud-Ouest-dimanche – 24 janvier 2016