Au
cours d'une scène de torture, un militant de l'IRA va mourir pour une trahison
qu'il n'a pas commise. Vingt ans plus tard, un ange gardien assez inquiétant
veille sur le fils qu'une famille de cinglés a embauché dans ses abattoirs. Le ruissellement
de la barbaque n'y évoque jamais la promesse d'un festin mais la menace d'une
fureur sans merci. Violence et rédemption ne sont pas de vains mots pour l'auteur,
ancien taulard, dont le parcours chaotique raconté dans "On the
Brinks" (Seuil) donne un excellent scénario de polar.
Redemption factory – Sam
Millar – Fayard noir – 330 pages – 19 euros - ****
Lionel Germain – Sud-Ouest-dimanche – 13 février
2011