Venus a bien changé depuis les "pulps" de l'âge d'or: pas de forêts géantes, d'océans mystérieux, mais un monde chauffé à blanc à l'atmosphère invivable de dioxyde de carbone, battu de pluies d'acide sulfurique. S'inspirant des programmes d'exploration de la Nasa, l'auteur imagine l'aventure d'une colonie canadienne partie explorer cet univers inhospitalier. Ce roman, écrit en anglais, où l'on jure volontiers, et en V.O., dans le parler québécois, revisite la figure littéraire du coureur de bois, ce qui lui donne un plus.
Les profondeurs de Venus - Derek Künsken - traduit de l'anglais (Canada) par Gilles Goulet - Albin Michel - 544 pages - 24,90€ - ***
François Rahier
François Rahier
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