Raconté à la première personne, ce roman obsessionnel nous condamne aux confidences d'une femme attachée au sens propre à sa perte. Bousculée d'abord avec son consentement, elle revient au mal dans les bras d'un détraqué qui récidive et l'entraîne à se détruire chaque jour un peu plus. La vraie performance, c'est celle de Déborah Kay Davies qui réussit à transformer en évidence le cauchemar qu'elle nous décrit. Sado, maso, mais pas que… Noir, ça, c'est certain.
Déliquescence – Deborah Kay Davies – Traduit de l'anglais (GB) par Jean Esch – Le Masque – 240 pages – 8,30€ - ***
Lionel Germain
Lionel Germain