Passionnant contrepoint aux constructions dystopiques déjà anciennes de la SF et aux fantasmes actuels du transhumanisme, ce petit essai très tonique s’interroge sur les relations de l’homme avec son corps, et sur les risques sérieux d’aliénation en germe dans certaines pratiques irréfléchies pour lesquelles on s’emballe aujourd’hui. Venant d’une théoricienne du genre, engagée dans le féminisme, le propos n’est pas anodin.
L’Homme désincarné - Sylviane Agacinski - Tracts/Gallimard - 48 pages – 3,90€ - ****
François Rahier – Sud-Ouest-dimanche – 29 septembre 2019Lire aussi dans Sud-Ouest