"Ce n'est pas la ville qui a peur, pas Stockholm qui est une ampoule sur le point de s'éteindre. C'est moi." Lui, c'est Leo. Il appartient à la caste encombrée des flics à problèmes, carbure aux anxiolytiques, et entre deux nausées, s'évertue de résoudre une affaire de meurtre. De quoi brasser le fond boueux du paradis bleu et or de Suède. L'assassinat d'un professeur de sociologie fait ressurgir les taches brunes d'une ville pleine de "héros et de vilains".
Nuit blanche à Stockholm – Christoffer Carlsson – Traduit du suédois par Carine Bruy – Ombres noires – 384 pages – 21€ - **
Lionel Germain