Nadir est un jeune réfugié syrien. Dans la vraie vie, c’est le héros d’un livre qui circule et fait débat dans une classe en Alsace. La violence des mots, souvent très crus, et des gestes, choque parents, profs et élèves, et questionne sur la littérature et le réel. L’auteur, enseignant, a vécu la radicalisation de deux de ses élèves il y a quelques années. Un roman choral qui ne laisse pas indemne mais dont "les phrases sourient parce qu’elles sortent du noir".
Un sale livre - Frank Andriat – Mijade - 141 pages - 7€ - ****
François Rahier – Sud-Ouest-dimanche – 30 avril 2017