Grande ville, corruption, cupidité et prédation sont au cœur du roman de Pedro Garcia Rosado. Mais Lisbonne n'est ni New-York ni Paris. Le Tage est une métaphore ténébreuse de l'accès aux enfers. D'ailleurs le diable veille à la frontière du monde visible. Celui où les puissants s'arrogent le droit de vie et de mort sur leurs victimes. Une échappée furieuse dans la noirceur de la vie lisboète.
Mort sur le Tage – Pedro Garcia Rosado – Traduit du portugais par Myriam Benarroch – Chandeigne – 402 pages – 20€ - ***
Lionel Germain – Sud-Ouest-dimanche - 28 janvier 2018