La découverte de ce personnage imaginé par Thierry Bourcy provoque un effet salutaire de "désengourdissement". Documentariste nonchalant, il participe à l'enquête d'une étudiante, prostituée occasionnelle, tombe amoureux de la policière, ne résiste pas à l'envoûtement de sa psychanalyste, surtout quand elle murmure: "je vous ouvre", à l'interphone. "La nuit était belle et froide comme une héroïne d'Hitchcock". Dans le polar aussi, parfois, de toutes les matières, c'est la ouate qu'on préfère.
La mort de Clara – Thierry Bourcy – Le Masque – 248 pages – 6,90€ - ***
Lionel Germain