Certes, la fin du "communisme" de type soviétique a mis un terme à la guerre froide et les espions se sont trouvé d'autres terrains de jeu. Jason Matthews a passé plusieurs années à la CIA et son roman nous rappelle pourtant que les raideurs stratégiques ankylosent toujours les rapports Est-Ouest. Quand la Russie figure à nouveau l'ogre, les agents secrets reprennent la partie de poker menteur. Amours, trahisons et frissons planétaires.
Le moineau rouge – Jason Matthews – Traduit de l'américain par Hubert Tézenas – Cherche-Midi – 656 pages – 21,50€ - **
Lionel Germain