Karine Giébel confie qu'elle est moins obsédée par l'idée de l'enfermement que par celle de la liberté à conquérir. Pour le personnage de son dernier roman, la liberté qu'il découvre en fuyant le domicile familial a un prix fort. C'est la liberté provisoire d'un malade en phase terminale qui rencontre un autre homme, ange du mal en quête lui aussi d'une rédemption. Un bon suspense avec la mort aux trousses.
Satan était un ange – Karine Giébel – Fleuve noir – 336 pages – 18,90€ -
Réédition Pocket (novembre 2015) - 384 pages - 7,30€ - **
Lionel Germain – Sud-Ouest-dimanche – 4 janvier 2015