Elle s'appelle Rachel, brebis en hébreu, mais c'est une brebis galeuse du monde moderne où l'on pratique encore honteusement des pêches moyenâgeuses. Militante écologiste, elle réchappe par miracle d'un attentat aux îles Féroé et affronte le corps médical qui soigne son fils atteint de spina bifida. Beaucoup pour une seule femme. Elena Sender livre un portrait très dynamique et aborde de façon très convaincante le thème du transhumanisme.
Le sang des dauphins noirs – Elena Sender – Pocket – 528 pages – 7,90€ - **
Lionel Germain - Sud-Ouest-dimanche – 18 janvier 2015