L'heure du laitier, ça évoque une aube sale un peu crêmeuse. Le laitier, dans ce roman, c'est aussi un auteur de BD malchanceux, victime d'un chantage au meurtre. Un gamin amateur de BD a tué son beau père en imitant son super héros. Malgré les vrais méchants, les faux gentils et le courant d'air froid persistant, ce nocturne des années cinquante se focalise avec tendresse sur un flic toxico amoureux d'une call-girl.
Le dernier lendemain – Ryan David Jahn – Traduit de l'américain par Vincent Hugon - Actes sud – 416 pages – 23€ - **
Lionel Germain – Sud-Ouest-dimanche – 18 janvier 2015