Dernier épisode de la trilogie imaginée par Benjamin Fogel sur la théorie de la "transparence" qui nous renvoie autant à Baudrillard qu'à Orwell. La dissémination virale des informations personnelles qui a commencé avec les réseaux dits sociaux est le préalable à l'instauration d'un système de surveillance permanente des individus dont les algorithmes vampirisent les zones d'ombre de la chambre à coucher à l'atelier.
Nous sommes en 2060 et L'Absence selon Camille met en scène la résistance et l'insurrection qui menacent la campagne électorale du candidat du parti totalitaire. Le blues des algorithmes, noir et brillant.
L'Absence selon Camille - Benjamin Fogel – Rivages noir – 400 pages – 21€ - ****
Lionel Germain
Lionel Germain