C'est d'abord un type ordinaire. Le fait qu'il soit aussi écrivain n'arrange pas l'ordinaire. Raoul a écrit un bon bouquin, il a hérité d'une belle somme, sa femme est belle, ses amis sont sympas, son banquier s'appelle Gilles Marzotti. Si tout se déglingue dans ce faux thriller maniaco-dépressif, c'est la faute de Raoul. Qui dépense deux sous quand il en gagne un et qui rêve d'une banque au découvert inépuisable. Mais ce n'est qu'un rêve.
L'assassinat de Gilles Marzotti – Christophe Desmurger – Fayard – 254 pages – 17€ - **
Lionel Germain - Sud-Ouest-dimanche – 27 mars 2016